les spectacles

dom juan
emmanuel daumas, comédie-française, avec laurent lafitte
Du 21 au 24 juin 23
Grand Théâtre
Résumé
La troupe de la Comédie-Française revisite le mythe du séducteur athée et libre-penseur. Dans un théâtre de tréteaux, de jeu et de travestissement qui renoue avec l’esprit de l’Illustre-Théâtre de Molière.
Quelle nouvelle lecture apporter à cette pièce d’anthologie maintes fois montée ? Le metteur en scène Emmanuel Daumas, collaborateur régulier de la Comédie-Française, cherche à retrouver l’essence de la tragi-comédie de Molière. Loin des interprétations qui se sont succédées au fil des siècles, notamment du vertige existentiel hérité du romantisme, il fait de Dom Juan une ode à la liberté de transgression contre le joug de la censure et de la religion. Sur un ring de bois entouré de miroirs s’affrontent 5 magnifiques comédiens. Tous servent admirablement la langue mordante de Molière où le sérieux se mêle au cocasse, la gravité au trivial. Avec une distribution resserrée incarnant une quinzaine de personnages, les travestissements se font à vue et les effets scéniques sont simples et efficaces. Emmanuel Daumas propose un théâtre populaire que n’aurait pas renié Molière.
Résumé
La troupe de la Comédie-Française revisite le mythe du séducteur athée et libre-penseur. Dans un théâtre de tréteaux, de jeu et de travestissement qui renoue avec l’esprit de l’Illustre-Théâtre de Molière.
Quelle nouvelle lecture apporter à cette pièce d’anthologie maintes fois montée ? Le metteur en scène Emmanuel Daumas, collaborateur régulier de la Comédie-Française, cherche à retrouver l’essence de la tragi-comédie de Molière. Loin des interprétations qui se sont succédées au fil des siècles, notamment du vertige existentiel hérité du romantisme, il fait de Dom Juan une ode à la liberté de transgression contre le joug de la censure et de la religion. Sur un ring de bois entouré de miroirs s’affrontent 5 magnifiques comédiens. Tous servent admirablement la langue mordante de Molière où le sérieux se mêle au cocasse, la gravité au trivial. Avec une distribution resserrée incarnant une quinzaine de personnages, les travestissements se font à vue et les effets scéniques sont simples et efficaces. Emmanuel Daumas propose un théâtre populaire que n’aurait pas renié Molière.
Générique
En partenariat avec L’Onde Théâtre et Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay, Scène Conventionnée d’Intérêt National – Art et Création pour la Danse
Texte Molière / Avec la troupe de la Comédie-Française : Alexandre Pavloff, Stéphane Varupenne, Jennifer Decker, Laurent Lafitte, Adrien Simion Distribution sous réserve de modifications / Scénographie et costumes Radha Valli / Lumières Bruno Marsol / Son Dominique Bataille / Maquillages et perruques Cécile Kretschmar / Collaboration artistique Vincent Deslandre
Production Comédie-Française - Théâtre du Vieux-Colombier / Photo © Christophe Raynaud de Lage
Générique
En partenariat avec L’Onde Théâtre et Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay, Scène Conventionnée d’Intérêt National – Art et Création pour la Danse
Texte Molière / Avec la troupe de la Comédie-Française : Alexandre Pavloff, Stéphane Varupenne, Jennifer Decker, Laurent Lafitte, Adrien Simion Distribution sous réserve de modifications / Scénographie et costumes Radha Valli / Lumières Bruno Marsol / Son Dominique Bataille / Maquillages et perruques Cécile Kretschmar / Collaboration artistique Vincent Deslandre
Production Comédie-Française - Théâtre du Vieux-Colombier / Photo © Christophe Raynaud de Lage
En savoir plus
Emmanuel Daumas se forme au Conservatoire de Marseille puis à l’Ensatt de Lyon. Il débute un long compagnonnage avec le metteur en scène Laurent Pelly, jouant dans nombre de ses créations. Emmanuel Daumas se produit aussi dans des spectacles de Radha Valli, Gwenaël Morin, Christian Benedetti ou l’Ensemble Matheus. Metteur en scène, il a monté depuis 1999 de nombreuses pièces des répertoires classique et contemporain. Engagé dans la transmission, il dirige les élèves de l’Ensatt, du Conservatoire de Grenoble, du Conservatoire de Montpellier ainsi que ceux de la Classe libre du Cours Florent et du Conservatoire national supérieur. À l’international, il présente à Cotonou au Bénin Les Enfants d’Edward Bond et Les nègres de Jean Genet et, à Istanbul en Turquie, La Chose à quatre pattes d’Ersin Karhaliloglu. Dom Juan est la quatrième mise en scène d’Emmanuel Daumas à la Comédie-Française après La Pluie d’été de Marguerite Duras (2011), Candide de Voltaire (2013) et L’Heureux Stratagème de Marivaux (2018).
Formé dans la classe libre du cours Florent, puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique dans les classes de Muriel Mayette-Holtz et Philippe Adrien, Laurent Lafitte part en Angleterre – à la Guildford School of Acting – se perfectionner en chant et en danse. Il y rencontre Ben Duke qui le dirige dans Much Ado About Nothing de Shakespeare, en 1999, avant de lui proposer de participer à Davina’s Landed, pièce qu’il crée l’année suivante à l’Union Theatre à Londres. En 2007, Zabou Breitman le met en scène dans Des gens, pièce qu’elle adapte des documentaires de Raymond Depardon et qui remporte le Molière 2009 du théâtre privé. Il se retrouvent en 2013 pour À votre écoute, coûte que coûte sur France Inter, une émission satirique qui leur vaut le prix Radio de la SACD. En 2007, Laurent Lafitte signe sa première mise en scène avec une pièce de Mohamed Kacimi, Qu'elle aille au diable Meryl Streep !. C’est seul en scène, dans Laurent Lafitte comme son nom l’indique, co-écrit avec Cyrille Thouvenin, qu’il accède à une plus large notoriété et remporte le prix Raimu et le prix nouveau talent de la SACD.
Pensionnaire de la Comédie-Française depuis le 8 janvier 2012, il y fait ses débuts dans le rôle de Mamimine dans Le Mariage de Gogol par Lilo Baur. Emmanuel Daumas le sollicite pour jouer dans son adaptation de Candide de Voltaire. Zabou Breitman lui confie en 2013 le rôle-titre dans Le Système Ribadier de Feydeau et Muriel Mayette-Holtz celui de Démétrius dans Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, auteur qu’il retrouve en 2015 en interprétant Benvolio dans la mise en scène de Roméo et Juliette par Éric Ruf. En 2017, il joue André Jurieux dans La Règle du jeu d’après le scénario de Renoir mis en scène par Christiane Jatahy et Bastien dans L’Hôtel du Libre-Échange de Feydeau par Isabelle Nanty. En 2018, il est Le Chevalier dans L’Heureux Stratagème de Marivaux par Emmanuel Daumas et en 2019, Marcello dans Le Voyage de G. Mastorna d’après Federico Fellini par Marie Rémond.
À l’écran, Laurent Lafitte participe à quelques séries télévisées mais l’essentiel de sa carrière s’est fait au cinéma. Ainsi, il tourne dans plusieurs longs métrages de Guillaume Canet Mon idole en 2002, Ne le dis à personne en 2005, Les Petits Mouchoirs en 2009 et Nous finirons ensemble en 2018. Parmi ses collaborations marquantes au cinéma, signalons Les Rivières pourpres de Mathieu Kassovitz en 2000, Elle de Paul Verhoeven en 2016 qui lui vaut d’être nommé aux Césars dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle. L’année suivante, il est nommé dans la même catégorie pour son rôle dans Au revoir là-haut d’Albert Dupontel. En septembre 2021 sort L'Origine du Monde, son premier long-métrage en tant que réalisateur.
Laurent Lafitte est Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres.
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Emmanuel Daumas se forme au Conservatoire de Marseille puis à l’Ensatt de Lyon. Il débute un long compagnonnage avec le metteur en scène Laurent Pelly, jouant dans nombre de ses créations. Emmanuel Daumas se produit aussi dans des spectacles de Radha Valli, Gwenaël Morin, Christian Benedetti ou l’Ensemble Matheus. Metteur en scène, il a monté depuis 1999 de nombreuses pièces des répertoires classique et contemporain. Engagé dans la transmission, il dirige les élèves de l’Ensatt, du Conservatoire de Grenoble, du Conservatoire de Montpellier ainsi que ceux de la Classe libre du Cours Florent et du Conservatoire national supérieur. À l’international, il présente à Cotonou au Bénin Les Enfants d’Edward Bond et Les nègres de Jean Genet et, à Istanbul en Turquie, La Chose à quatre pattes d’Ersin Karhaliloglu. Dom Juan est la quatrième mise en scène d’Emmanuel Daumas à la Comédie-Française après La Pluie d’été de Marguerite Duras (2011), Candide de Voltaire (2013) et L’Heureux Stratagème de Marivaux (2018).
Formé dans la classe libre du cours Florent, puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique dans les classes de Muriel Mayette-Holtz et Philippe Adrien, Laurent Lafitte part en Angleterre – à la Guildford School of Acting – se perfectionner en chant et en danse. Il y rencontre Ben Duke qui le dirige dans Much Ado About Nothing de Shakespeare, en 1999, avant de lui proposer de participer à Davina’s Landed, pièce qu’il crée l’année suivante à l’Union Theatre à Londres. En 2007, Zabou Breitman le met en scène dans Des gens, pièce qu’elle adapte des documentaires de Raymond Depardon et qui remporte le Molière 2009 du théâtre privé. Il se retrouvent en 2013 pour À votre écoute, coûte que coûte sur France Inter, une émission satirique qui leur vaut le prix Radio de la SACD. En 2007, Laurent Lafitte signe sa première mise en scène avec une pièce de Mohamed Kacimi, Qu'elle aille au diable Meryl Streep !. C’est seul en scène, dans Laurent Lafitte comme son nom l’indique, co-écrit avec Cyrille Thouvenin, qu’il accède à une plus large notoriété et remporte le prix Raimu et le prix nouveau talent de la SACD.
Pensionnaire de la Comédie-Française depuis le 8 janvier 2012, il y fait ses débuts dans le rôle de Mamimine dans Le Mariage de Gogol par Lilo Baur. Emmanuel Daumas le sollicite pour jouer dans son adaptation de Candide de Voltaire. Zabou Breitman lui confie en 2013 le rôle-titre dans Le Système Ribadier de Feydeau et Muriel Mayette-Holtz celui de Démétrius dans Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, auteur qu’il retrouve en 2015 en interprétant Benvolio dans la mise en scène de Roméo et Juliette par Éric Ruf. En 2017, il joue André Jurieux dans La Règle du jeu d’après le scénario de Renoir mis en scène par Christiane Jatahy et Bastien dans L’Hôtel du Libre-Échange de Feydeau par Isabelle Nanty. En 2018, il est Le Chevalier dans L’Heureux Stratagème de Marivaux par Emmanuel Daumas et en 2019, Marcello dans Le Voyage de G. Mastorna d’après Federico Fellini par Marie Rémond.
À l’écran, Laurent Lafitte participe à quelques séries télévisées mais l’essentiel de sa carrière s’est fait au cinéma. Ainsi, il tourne dans plusieurs longs métrages de Guillaume Canet Mon idole en 2002, Ne le dis à personne en 2005, Les Petits Mouchoirs en 2009 et Nous finirons ensemble en 2018. Parmi ses collaborations marquantes au cinéma, signalons Les Rivières pourpres de Mathieu Kassovitz en 2000, Elle de Paul Verhoeven en 2016 qui lui vaut d’être nommé aux Césars dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle. L’année suivante, il est nommé dans la même catégorie pour son rôle dans Au revoir là-haut d’Albert Dupontel. En septembre 2021 sort L'Origine du Monde, son premier long-métrage en tant que réalisateur.
Laurent Lafitte est Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres.
Grand Théâtre
2h15 sans entracte
2h15 sans entracte