la saison les spectacles

Du 2 au 3 avr.  20H30
durée 1h10

Résumé


Et si Don Quichotte débarquait sur un plateau de danse ? Selon Stéphanie Fuster, cela serait forcément pour danser le flamenco ! Accompagnée par le cantaor Alberto García, la chorégraphe reste fidèle à son style, qui redéfinit avec élégance la tradition flamenca. Un sublime pas de deux avec un monument de la culture espagnole.

Petit point de traduction : en espagnol, la mancha signifie « la tache ». En y ajoutant un accent circonflexe, Stéphanie Fuster a jeté les bases de son nouveau spectacle. Quelle serait donc la « tâche » de Don Quichotte, ce chevalier des livres, combattant de moulins à vent et anti-héros avant l’heure ? En questionnant cette identité masculine à rebours de la toute-puissance, l’artiste explore sa propre pratique. La fièvre de Don Quichotte trouve un écho évident dans la transe de la danse. Dans le tragi-comique du roman, elle voit une correspondance fertile avec l’univers flamenco, à la fois banal et sublime.

Lorsqu’elle danse le flamenco, Stéphanie Fuster ne semble-t-elle pas calligraphier un texte invisible par le mouvement de ses mains ? Dans un pas de deux avec ce chef-d’œuvre de la littérature hispanique, la chorégraphe et interprète poursuit sa réflexion sur le flamenco et sur la nécessité qui l’anime en tant qu’artiste. Peut-être vous souvenez-vous du magnifique portrait qu’Aurélien Bory lui avait consacré en la mettant en scène dans Questcequetudeviens ? La bailaora continue de creuser son sillon, pour définir le geste flamenco et interroger ses résonances à travers d’autres disciplines. Sa rencontre avec Don Quichotte de la Manche devait donc arriver, tôt ou tard. Et elle ne déçoit pas !

Résumé


Et si Don Quichotte débarquait sur un plateau de danse ? Selon Stéphanie Fuster, cela serait forcément pour danser le flamenco ! Accompagnée par le cantaor Alberto García, la chorégraphe reste fidèle à son style, qui redéfinit avec élégance la tradition flamenca. Un sublime pas de deux avec un monument de la culture espagnole.

Petit point de traduction : en espagnol, la mancha signifie « la tache ». En y ajoutant un accent circonflexe, Stéphanie Fuster a jeté les bases de son nouveau spectacle. Quelle serait donc la « tâche » de Don Quichotte, ce chevalier des livres, combattant de moulins à vent et anti-héros avant l’heure ? En questionnant cette identité masculine à rebours de la toute-puissance, l’artiste explore sa propre pratique. La fièvre de Don Quichotte trouve un écho évident dans la transe de la danse. Dans le tragi-comique du roman, elle voit une correspondance fertile avec l’univers flamenco, à la fois banal et sublime.


Générique


Conception, chorégraphie, jeu et texte Stéphanie Fuster
Chant et jeu Alberto García
Collaboration artistique Léa Pérat
Conseil en Dramaturgie Clémence Coconnier
Mise en espace Julien Cassier
Conseil danse Juan Carlos Lérida
Création sonore Joan Cambon
Création lumière Anne Vaglio
Costumes et accessoires Gwendoline Bouget
Régie générale et lumière David Lochen
Régisseur son Stéphane Ley
Apports en littérature Anne Cayuela
Apports en philosophie Anne-Sophie Riegler

Production Cie Rediviva / Coproduction L’Estive – scène nationale de Foix et de l’Ariège, Le Parvis - scène nationale de Tarbes-Pyrénées, Théâtre Garonne – Toulouse, Scène nationale d’ALBI – Tarn, Théâtre Saint Quentin en Yvelines – Scène Nationale, La Place de la danse - CDCN Toulouse, Théâtre de Nîmes, Arts Fabrik- Laboratoire d'expressions / Accueil en résidence Compagnie 111 - Aurélien Bory,  Ancien Théâtre de la Digue, La Fábrica Flamenca, Centre culturel Léo Malet à Mireval avec le Théâtre Molière Sète Scène Nationale Archipel de Thau, Scène Nationale d’ALBI – Tarn,  L'Escale – Tournefeuille, Théâtre de Nîmes, Le Parvis Scène nationale de Tarbes-Pyrénées, La Place de la danse - CDCN Toulouse, Théâtre Garonne – Toulouse / Soutiens DRAC - Occitanie, Région Occitanie - Pyrénées-Méditerranée, Conseil Départemental de la Haute-Garonne, Mairie de Toulouse

Générique


Conception, chorégraphie, jeu et texte Stéphanie Fuster
Chant et jeu Alberto García
Collaboration artistique Léa Pérat
Conseil en Dramaturgie Clémence Coconnier
Mise en espace Julien Cassier
Conseil danse Juan Carlos Lérida
Création sonore Joan Cambon
Création lumière Anne Vaglio
Costumes et accessoires Gwendoline Bouget
Régie générale et lumière David Lochen
Régisseur son Stéphane Ley
Apports en littérature Anne Cayuela
Apports en philosophie Anne-Sophie Riegler

Production Cie Rediviva / Coproduction L’Estive – scène nationale de Foix et de l’Ariège, Le Parvis - scène nationale de Tarbes-Pyrénées, Théâtre Garonne – Toulouse, Scène nationale d’ALBI – Tarn, Théâtre Saint Quentin en Yvelines – Scène Nationale, La Place de la danse - CDCN Toulouse, Théâtre de Nîmes, Arts Fabrik- Laboratoire d'expressions / Accueil en résidence Compagnie 111 - Aurélien Bory,  Ancien Théâtre de la Digue, La Fábrica Flamenca, Centre culturel Léo Malet à Mireval avec le Théâtre Molière Sète Scène Nationale Archipel de Thau, Scène Nationale d’ALBI – Tarn,  L'Escale – Tournefeuille, Théâtre de Nîmes, Le Parvis Scène nationale de Tarbes-Pyrénées, La Place de la danse - CDCN Toulouse, Théâtre Garonne – Toulouse / Soutiens DRAC - Occitanie, Région Occitanie - Pyrénées-Méditerranée, Conseil Départemental de la Haute-Garonne, Mairie de Toulouse

En savoir plus


Stéphanie Fuster est danseuse de flamenco, chorégraphe, interprète et pédagogue. Son travail s’attache à définir le geste flamenco, expressif, pulsionnel, rythmique, et à interroger ses résonances sur les plans identitaires et imaginaires. Elle découvre le flamenco auprès d’Isabel Soler à Toulouse, elle se forme à Séville, berceau du flamenco. Elle y approfondit sa pratique pendant huit ans, auprès des maîtres de cet art, dans les tablaos et les compagnies espagnoles. Elle a dansé notamment pour Israel Galván et Juan Carlos Lérida, deux chorégraphes qui ont marqué durablement son parcours. De retour en France, elle fonde à Toulouse La Fábrica Flamenca, espace dédié à la formation et à la création flamenca. Elle chorégraphie El Divan du Tamarit de F.G Lorca. Aurélien Bory écrit pour elle Questcequetudeviens? , portrait dansé, nommé aux Olivier Awards, toujours représenté en France. Leur étroite collaboration se poursuit avec Corps Noir, performance qu’elle réalise pour la première fois en 2016 au Musée Picasso à Paris et dans les opéras Le Château de Barbe Bleue de Belá Bartók et Parsifal de Richard Wagner au Théâtre du Capitole à Toulouse. En parallèle, ses rencontres artistiques avec les musiciens José Sanchez, Alberto Garcia, Niño de Elche et Gilles Colliard l’amènent à parcourir les rapports étroits de la danse et de la musique au sein du flamenco. Sa réflexion sur le flamenco se nourrit aujourd’hui d’apports pluridisciplinaires (littérature, psychanalyse, droit, philosophie…). En 2021 elle signe Gradiva, celle qui marche mis en scène par Fanny de Chaillé. En novembre 2023, elle crée Parler Flamenco.

 

Entouré de musiciens et de chanteurs dès son enfance, autant influencé par les  cantaores modernes que par les anciens, Alberto Garcia s’est forgé un style personnel qui fait de lui l’une des plus grandes voix du Flamenco en France. En 1997, il se produit aux côtés de Jean Marais dans l’Arlésienne, il participe aux tournées de « le Cid Flamenco » (mis en scène par Thomas Le Douarec) en France (Théâtre la Madeleine, Théâtre Marigny…) et à l’étranger. Il participe aux créations des guitaristes Daniel Manzanas, Mariano Martin, Juan Carlos Principal, Enrique Muriel, JP Bruttmann, El Mati… et des danseuses Estefania Suissa, Sharon Sultan, Fani Fuster, Cécile Apsâra, Leonor Moro… Il a également été sollicité pour se produire auprès d’artistes espagnols de grande envergure tels  Curro Fernandez, El Extremeño (chant), Rafael de Carmen, Andrés Peña, Ramon Martinez, Alicia Marquez, Carmen Iniesta, Oscar Lago, Miguel, Paco et Eugenio Iglesias, et Canito (guitare)…Il partage l’affiche de grands festivals avec des figures telles Manuel Agujetas, El Cigala, Mercedes Ruiz…et a le privilège de faire la première partie des spectacles d’El Grilo, de la Paquera de Jerez… Ouvert à d’autres influences musicales, il part un mois en Inde avec Mariano Cruceta pour la création Inde Fusion, participe à Entre ciel et terre de Rurkmini Chaterjee, projets dans lesquels il collabore avec des musiciens indiens. Il est invité par le Grand Orchestre Andalou d’Israël et fait une tournée dans les plus importantes villes du pays. Vicente Pradal l’intègre dans sa création « El Divan del Tamarit », mise en scène par José Manuel Cano Lopez, puis dans Yerma, son dernier spectacle, créé et joué pendant trois mois à la Comédie Française à Paris. Il participe à « Questcequetudeviens », spectacle mis en scène par Aurélien Bory pour Stéphanie Fuster.

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Stéphanie Fuster est danseuse de flamenco, chorégraphe, interprète et pédagogue. Son travail s’attache à définir le geste flamenco, expressif, pulsionnel, rythmique, et à interroger ses résonances sur les plans identitaires et imaginaires. Elle découvre le flamenco auprès d’Isabel Soler à Toulouse, elle se forme à Séville, berceau du flamenco. Elle y approfondit sa pratique pendant huit ans, auprès des maîtres de cet art, dans les tablaos et les compagnies espagnoles. Elle a dansé notamment pour Israel Galván et Juan Carlos Lérida, deux chorégraphes qui ont marqué durablement son parcours. De retour en France, elle fonde à Toulouse La Fábrica Flamenca, espace dédié à la formation et à la création flamenca. Elle chorégraphie El Divan du Tamarit de F.G Lorca. Aurélien Bory écrit pour elle Questcequetudeviens? , portrait dansé, nommé aux Olivier Awards, toujours représenté en France. Leur étroite collaboration se poursuit avec Corps Noir, performance qu’elle réalise pour la première fois en 2016 au Musée Picasso à Paris et dans les opéras Le Château de Barbe Bleue de Belá Bartók et Parsifal de Richard Wagner au Théâtre du Capitole à Toulouse. En parallèle, ses rencontres artistiques avec les musiciens José Sanchez, Alberto Garcia, Niño de Elche et Gilles Colliard l’amènent à parcourir les rapports étroits de la danse et de la musique au sein du flamenco. Sa réflexion sur le flamenco se nourrit aujourd’hui d’apports pluridisciplinaires (littérature, psychanalyse, droit, philosophie…). En 2021 elle signe Gradiva, celle qui marche mis en scène par Fanny de Chaillé. En novembre 2023, elle crée Parler Flamenco.

 

Entouré de musiciens et de chanteurs dès son enfance, autant influencé par les  cantaores modernes que par les anciens, Alberto Garcia s’est forgé un style personnel qui fait de lui l’une des plus grandes voix du Flamenco en France. En 1997, il se produit aux côtés de Jean Marais dans l’Arlésienne, il participe aux tournées de « le Cid Flamenco » (mis en scène par Thomas Le Douarec) en France (Théâtre la Madeleine, Théâtre Marigny…) et à l’étranger. Il participe aux créations des guitaristes Daniel Manzanas, Mariano Martin, Juan Carlos Principal, Enrique Muriel, JP Bruttmann, El Mati… et des danseuses Estefania Suissa, Sharon Sultan, Fani Fuster, Cécile Apsâra, Leonor Moro… Il a également été sollicité pour se produire auprès d’artistes espagnols de grande envergure tels  Curro Fernandez, El Extremeño (chant), Rafael de Carmen, Andrés Peña, Ramon Martinez, Alicia Marquez, Carmen Iniesta, Oscar Lago, Miguel, Paco et Eugenio Iglesias, et Canito (guitare)…Il partage l’affiche de grands festivals avec des figures telles Manuel Agujetas, El Cigala, Mercedes Ruiz…et a le privilège de faire la première partie des spectacles d’El Grilo, de la Paquera de Jerez… Ouvert à d’autres influences musicales, il part un mois en Inde avec Mariano Cruceta pour la création Inde Fusion, participe à Entre ciel et terre de Rurkmini Chaterjee, projets dans lesquels il collabore avec des musiciens indiens. Il est invité par le Grand Orchestre Andalou d’Israël et fait une tournée dans les plus importantes villes du pays. Vicente Pradal l’intègre dans sa création « El Divan del Tamarit », mise en scène par José Manuel Cano Lopez, puis dans Yerma, son dernier spectacle, créé et joué pendant trois mois à la Comédie Française à Paris. Il participe à « Questcequetudeviens », spectacle mis en scène par Aurélien Bory pour Stéphanie Fuster.



  • jeu. 02 avril
    20H30
  • ven. 03 avril
    20H30
En partenariat avec Scènes 2 Guyancourt – La Ferme de Bel ébat


Autour du spectacle

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