Résumé

Quelle est mon histoire ? Est-ce que je changerais mon passé ? Deux acrobates accompagnés d’une musicienne donnent corps à des témoignages sonores d’hommes et de femmes pour explorer des chemins de vie et les faire résonner avec nos propres trajectoires.

Au cœur du spectacle : des enregistrements d’inconnus qui racontent leur vie et leurs rêveries intimes. La chorégraphie acrobatique et la musique électronique transforment cette matière pour nous toucher dans toutes nos sensibilités. Quentin Beaufils et Léo Ricordel créent un cercle vertueux où les corps donnent vie aux sons et vice versa. Trampoline, portés, danse et acro-danse sont leur langage. Dans une écoute totale, tels des danseurs de tango, ils se suivent, changent de cap, naviguent entre confrontation et solitude, sans jamais se perdre. Cette plongée dans des récits personnels authentiques, loin des diktats contemporains de l’apparence, nous interroge sur nos propres choix, notre propre sillage.

Les évolutions des deux acrobates croisent celle de la musicienne live Zoé Kammarti : ses nappes de musique électronique contribuent à nous immerger dans une bulle pour vivre pleinement l’expérience. Elle est d’ailleurs présente avant même le début du spectacle pour créer ce moment, cet espace-temps particulier. Cette bulle, cette rondeur se retrouve dans l’installation circulaire du public autour du trampoline, inclus physiquement dans la performance, au plus près des artistes. La réalité s’éloigne, les mots sont sublimés, on peut se laisser porter et transporter par le spectacle.

Générique

Ecriture, conception, mise en scène et interprétation Quentin Beaufils et Léo Ricordel
Composition musicale et sonore et interprétation Zoe Kammarti

Production Cie Nevoa / Production déléguée Prémisses – Office de production artistique et solidaire / Coproduction Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - Scène nationale / Soutiens Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - Scène nationale ; Théâtre Silvia Monfort ; Maison Jacques Copeau, Pernant Vergelesses ; L’Oktopus, Sauve ; Centre Paris Anim’ de la Poterne des Peupliers ; Nil Obstrat / Nil Admirari / Ce spectacle est lauréat du dispositif FORTE et reçoit le soutien de la région Île-de-France et de la DRAC Île-de-France.

 

En savoir plus

Quentin Beaufils – Metteur en scène et interprète

Quentin grandit en banlieue parisienne, et fait des études dans l’animation socio-culturelle. Puis, il se forme au spectacle vivant, en art dramatique au conservatoire de Noisiel, et tout particulièrement en danse contemporaine, hip-hop (debout) puis en Passing through à Bruxelles ; il est aussi acrobate autodidacte. Il travaille l’écriture de plateau transdisciplinaire mêlant danse hip-hop, acrobatie, jeu et danse, et ce dans différents projets hybrides avec la compagnie Celui qui dit qui est (31), et d’autres entre le sud de la France, Paris et la Belgique.

Léo Ricordel – Metteur en scène et interprète

Après avoir grandi dans la compagnie de cirque Les Arts-Sauts, il fait des études de théâtre et danse dans les conservatoires du 11ème et 12ème avant de rentrer à l’ESAD dans la promotion arts du mouvement. Il se forme en parallèle au trampoline et à la mise en scène en assistant plusieurs metteurs en scène, notamment au Théâtre du Châtelet et à la Comédie-Française. Il signe sa première mise en scène Big Shoot en 2019 puis (Com)promis avec les élèves de l’École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-Sous-Bois en 2021.

Zoé Kammarti – musicienne live

Zoé débute son apprentissage artistique au violon, puis, au piano. A son entrée au CRR de Metz elle ajoute à sa pratique musicale, celle du théâtre, qu’elle poursuit à l’école Claude Mathieu, où elle se forme en clown, masque, et Viewpoint. En parallèle, elle découvre en autodidacte la production et la composition musicale, en tentant de la mêler à sa connaissance de l’espace scénique et du théâtre. Elle se réapproprie alors son instrument, créant sa musique ; plus hybride et personnelle. Ayant le choix d’être créatrice, soliste et accompagnatrice, c'est dans Le Lys et le Jasmin, mise en scène de Maera Chouakielle qu’elle s’y essaye. Puis par la BO du premier long-métrage de Florent Hill, Citadelle.